Cyclotouriste, nous avions mis à notre programme la « Flèche touristique Paris-Bordeaux » suivie d’un séjour pointages BPF* dans les Landes, le Béarn pour terminer le mois, et randonnées pédestres dans la région de Laruns. Au plateau du Bénou, peu après le départ une douleur dans la poitrine se fait ressentir. Souffle coupé, je m’arrête, pose mon sac, mes amis m’attendent …

… La gêne est mise sur le compte du café matinal trop fort, la douleur passe, nous repartons, pas d’inquiétude. Le lendemain, rebelotte, c’est curieux. « En Novembre, je dois consulter un cardiologue en prévision d’un acte chirurgical, tiens je lui en parlerai ». De retour chez moi, je prépare pour septembre un séjour BPF, mais seul cette fois, avec le célèbre Mont St. Michel, Cancale, St. Cast-le Guildo et Combourg. La douleur, après un arrêt, passait plus difficilement, et à la sortie de St. Cast, impossible de forcer, là, j’ai peur, il me reste une quinzaine de km à parcourir. Effleurant les pédales, je regagne mon hôtel, dîne et décide de retourner chez moi le lendemain vendredi, au diable Combourg, j’irai voir le Docteur Lundi. Avant d’arriver à mon domicile, réflexion faite, arrêt au cabinet médical, le médecin me reçoit, je raconte en détails, il me recommande au cardiologue voisin, celui-ci m’examine, me rassure, et gentiment me conseille l’hospitalisation rapidement. Avec mon accord, commande une ambulance et me voilà pris en charge par l’hôpital de Poissy, transféré en soins intensifs. Impressionné, car à 56 ans, je n’avais jamais été allongé dans un lit d’hôpital avec en plus perfusion, électrodes, etc.., et le lendemain, angioplastie sans pose de stent. Quelques jours plus tard, le Docteur me signale que de justesse, j’ai échappé à l’infarctus, que j’ai eu de la chance, que j’aurai dû signaler dès les premiers signes…….., bref je me suis fait gronder.
MORALITE : Dès qu’un symptôme persiste ou tarde à se dissiper, Il est vivement conseillé de consulter sans tarder.

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